Qui est concerné par la pollution de l’air intérieur ?

Publié le 24 janvier 2024

Même si les niveaux et durée d’exposition ne sont pas les mêmes, la pollution de l’air intérieur concerne tous les environnements intérieurs : les écoles, bureaux, salles de sport, transports en commun, et même l’habitacle de son véhicule. Chaque personne peut donc y être exposée et ressentir des effets sur sa santé. Néanmoins, certaines populations sont plus vulnérables :

  • les femmes enceintes en raison du risque encouru par le fœtus, 
  • les nourrissons et les enfants âgés de moins de 5 ans en raison de leur développement en cours, notamment celui du système respiratoire, et de leurs comportements (temps passé dans des environnements intérieurs, jeux au sol en contact avec les poussières et contact main-bouche),
  • les personnes âgées, en raison des changements physiologiques (barrières naturelles et appareil digestif moins efficaces, moindre élimination des substances toxiques par le foie et le rein, affaiblissement du système immunitaire, insuffisance respiratoire ou cardiaque fréquentes), 
  • les personnes souffrant de pathologies respiratoires (asthme…), cardio-vasculaires ou immunodéprimées, 
  • les travailleurs en raison de leur exposition professionnelle.

En dehors des facteurs de vulnérabilité, d’autres facteurs peuvent accroitre le nombre et la concentration des polluants présents et donc augmenter l’exposition des populations aux polluants de l’air intérieur comme les caractéristiques du logement (habitat dégradé, ventilation absente ou déficiente, humidité…), la sur-occupation et l’environnement proche (pollution atmosphérique, trafic routier intense, insécurité limitant l’ouverture des fenêtres, sites et sols pollués en lien avec une activité passée ou présente). Ces facteurs accroissent.